La sculpture est pour moi le médium des grandes profondeurs, des intuitions fuyantes. La lenteur du travail requis me fait tourner longtemps autour, permettant ainsi en quelque sorte de les circonvenir.
Plan après plan, contour après contour, je comprends ce que j’ai à dire, et remets l’ouvrage sur le métier, retardant le détail jusqu’à un équilibre de l’ébauche tel qu’il devient superflu. Alors, quand le modelé est assez profond, si je le souhaite encore, j’en fais chanter les surfaces, reflet après reflet.
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